Propagation des maladies dans un monde juridictionnel
Supposons pas de naissance ni de mort. Balançons les flux entrants et sortants
si l'on écrit 
avec incidence
avec incidence
avec incidence
Pour 
où 
Considérons le 
et l'incidence
Système de 
Système de 
Toutefois, beaucoup de structure:
Considérons le comportement de 
Donc
On a
En forme vectorielle
où 
Soit un compartiment 
On rappelle que
Supposons les taux de mouvement égaux pour tous les compartiments, i.e.,
Alors
Équilibres
si, bien sur, 
Utilisons une translation du spectre
Ceci donne une contrainte: pour que la population totale se comporte bien (en général, on veut ça), il faut que tous les taux de mortalité soient strictement positifs
Supposons qu'ils le sont (en d'autres termes, supposons que 
En effet, on a
Puisqu'on suppose à présent que 
Supposons 
De Foster & Jacquez, Multiple zeros for eigenvalues and the multiplicity of traps of a linear compartmental system, Mathematical Biosciences (1975)
Rappelons que
Supposons que les taux de mouvement sont similaires pour tous les compartiments, i.e., la structure de zéros/non-zéros dans toutes les matrices est la même, mais les entrées non-nulles peuvent différer
Soient
et
On a alors
Moi, tous les 6 mois: Oooh, coooool, une inclusion différentielle linéaire !
Moi, 10 minutes plus tard: Quel con !
En effet, 
Pas d'ouverture de ce côté là, donc..
Toutefois, non lasciate ogne speranza, on peut quand même faire des choses !
Supposons le système à l'équilibre et 
On veut résoudre pour 
où 
Rappelons la seconde équation:
Donc on a une solution unique 
Cela me rappelle quelque chose !
Par translation du spectre, 
Donc, étant donné 
ÉSM a 
Rappel: 
Second point 
Donc l'ÉSM a un sens, avec
On utilise la matrice de prochaine génération avec 
Différentiation p.r. à 
Notons que
dès lors que 
Si 
Si 
Dans les 2 cas, le bloc 
où 
où
Matrice de prochaine génération
où 
i.e.,
Définissons 
Alors l'ÉSM
est localement asymptotiquement stable si 
De PvdD & Watmough, Reproduction numbers and sub-threshold endemic equilibria for compartmental models of disease transmission, Bulletin of Mathematical Biology 180(1-2): 29-48 (2002)
JA & S Portet. Epidemiological implications of mobility between a large urban centre and smaller satellite cities. Journal of Mathematical Biology 71(5):1243-1265 (2015)
Winnipeg centre urbain, 3 villes satellites plus petites: Portage la Prairie, Selkirk et Steinbach
| Ville | Pop. (2014) | Pop. (2022) | Dist. | # moyen voyages/jour | 
|---|---|---|---|---|
| Winnipeg (W) | 663,617 | 749,607 | - | - | 
| Portage la Prairie (1) | 12,996 | 13,270 | 88 | 4,115 | 
| Selkirk (2) | 9,834 | 10,504 | 34 | 7,983 | 
| Steinbach (3) | 13,524 | 17,806 | 66 | 7,505 | 
Supposons que 
Maintenant, 
On calcule ça pour toutes les paires 

with disease: 
PLP et Steinbach ont des populations comparables mais avec les paramètres utilisés, seul PLP peut induire des valeurs du 
Ceci est dû aux taux de mouvement: si 
puisque 
Les taux de mouvement vers et depuis PLP sont plus bas 
 
Graphiques fonctions de 
Soit
avec des propriétés dynamiques connues, que sait-on de des propriétés de
OUI, coupler ensemble des unités sujettes à une bifurcation à revers peut conduire à un système qui exhibe une bifurcation à revers
JA, Ducrot & Zongo. A metapopulation model for malaria with transmission-blocking partial immunity in hosts. Journal of Mathematical Biology 64(3):423-448 (2012)
Problème "complémentaire" du problème d'héritage. Soit
avec des propriétés connues. Est-ce que
peut exhiber des comportements pas observés dans le unités du système non couplé ?
E.g.: les unités ont un comportement
tandis que la métapopulation a des solutions périodiques
Peut-il y avoir des situations dans lesquelles certains patchs sont en l'ÉSM tandis que d'autres sont en un ÉÉ ?
Ceci est le problème des équilibres mixtes
Un patch 
Un équilibre de métapopulation sans population corresponds à un équilibre où tous les patchs sont vides. Un équilibre de métapopulation sans maladie a tous les patchs en un ÉSM impliquant les mêmes compartiments pour tous les patchs. Un équilibre de métapopulation endémique a tous les patchs à un équilibre endémique
Un équilibre mixte est un équilibre de métapopulation t.q.
E.g.,
est mixte, de même que
Supposons que le mouvement soit similaire pour tous les compartiments (MSTC) et que le système soit à l'équilibre
Notons que MSTC 
Il faut faire plus sur le problème de l'héritage, et en particulier la SAG (Li, Shuai, Kamgang, Sallet, et des choses plus anciennes: Michel & Miller, Šiljak)
Incorporer des temps de voyage (retard) et des événements (infection, guérison, mort) pendant le voyage
Quelle est la complexité minimale des fonctions de mouvement 
requise pour observer des comportements induits par la structure de métapopulation ?
SLIAR_metapop_rhs <- function(t, x, p) {
  with(as.list(x), {
    S = x[p$idx_S]
    L = x[p$idx_L]
    I = x[p$idx_I]
    A = x[p$idx_A]
    R = x[p$idx_R]
    N = S + L + I + A + R
    Phi = p$beta * S * (I + p$eta * A)
    dS = S - Phi + p$M %*% S
    dL = Phi - p$epsilon * L + p$M %*% L
    dI = (1 - p$pi) * p$epsilon * L - p$gammaI * I + p$M %*% I
    dA = p$pi * p$epsilon * L - p$gammaA * A + p$M %*% A
    dR = p$gammaI * I + p$gammaA * A + p$M %*% R
    list(c(dS, dL, dI, dA, dR))
  })
}
pop = c(34.017, 1348.932, 1224.614, 173.593, 93.261) * 1e+06
countries = c("Canada", "China", "India", "Pakistan", "Philippines")
T = matrix(data = 
             c(0, 1268, 900, 489, 200, 
               1274, 0, 678, 859, 150, 
               985, 703, 0, 148, 58, 
               515, 893, 144, 0, 9, 
               209, 174, 90, 2, 0), 
           nrow = 5, ncol = 5, byrow = TRUE)
p = list()
# Use the approximation explained in Arino & Portet (JMB 2015)
p$M = mat.or.vec(nr = dim(T)[1], nc = dim(T)[2])
for (from in 1:5) {
  for (to in 1:5) {
    p$M[to, from] = -log(1 - T[from, to]/pop[from])
  }
  p$M[from, from] = 0
}
p$M = p$M - diag(colSums(p$M))
p$P = dim(p$M)[1]
p$idx_S = 1:p$P
p$idx_L = (p$P + 1):(2 * p$P)
p$idx_I = (2 * p$P + 1):(3 * p$P)
p$idx_A = (3 * p$P + 1):(4 * p$P)
p$idx_R = (4 * p$P + 1):(5 * p$P)
p$eta = rep(0.3, p$P)
p$epsilon = rep((1/1.5), p$P)
p$pi = rep(0.7, p$P)
p$gammaI = rep((1/5), p$P)
p$gammaA = rep((1/3), p$P)
# The desired values for R_0. Here we take something simple
R_0 = rep(1.5, p$P)
# On fixe les conditions initiales
# Par exemple, 2 infectieux au Canada
L0 = mat.or.vec(p$P, 1)
I0 = mat.or.vec(p$P, 1)
A0 = mat.or.vec(p$P, 1)
R0 = mat.or.vec(p$P, 1)
I0[1] = 2
S0 = pop - (L0 + I0 + A0 + R0)
# Vecteur de conditions initiales à passer au solveur
IC = c(S = S0, L = L0, I = I0, A = A0, R = R0)
# Instants auxquels renvoyer une solution 
# Tous les 0.1 jours pour 5 ans ici
tspan = seq(from = 0, to = 5 * 365.25, by = 0.1)
On prend 
for (i in 1:p$P) {
  p$beta[i] = 
    R_0[i] / S0[i] / ((1 - p$pi[i])/p$gammaI[i] + p$pi[i] * p$eta[i]/p$gammaA[i])
}
# On appelle le solveur
sol <- deSolve::ode(y = IC, times = tspan, 
                    func = SLIAR_metapop_rhs, parms = p)
## DLSODA- At current T (=R1), MXSTEP (=I1) steps
## taken on this call before reaching TOUT
## In above message, I1 = 5000
##
## In above message, R1 = 117.498
La sortie au dessus indique un problème numérique lors de l'intégration. Le problème vient certainement de la différence de taille entre les pays, en particulier le Canada et la Chine
Il faut jouer avec les taux de mouvement et les conditions initiales. Je n'explique pas ici
L'espace est une composante fondamentale du processus de propagation épidémique et ne peut pas être ignoré, dans les modèles et dans les décisions de santé publique
Une des façons de modéliser l'espace est en utilisant des modèles en métapopulation
Les modèles en métapopulation sont faciles à analyser localement et donnent des résultats intéressants au niveau global
Les simulations déterministes peuvent être couteuses en RAM et en CPU mais sont faciles
Les modèles en métapopulation ne sont pas la seule solution, loin de là !!!